couverture de Les Emerveillés
Les Emerveillés
couverture de TURI
TURI
couverture de sang d'encre
sang d'encre
couverture de l'envol de l'aigle
l'envol de l'aigle
couverture de carnet de voyage en psychadélie
carnet de voyage en psychadélie
couverture de last dance à Amsterdam
Last dance à Amsterdam
couverture de Panique à Deer Creek
Panique à Deer Creek
couverture de La Dame céleste et le Diable délicat
La Dame céleste et le Diable délicat
couverture de Pas de fleurs pour DUNE PARKER
Pas de fleurs pour DUNE PARKER
couverture de Traits au crayon noir
Traits au crayon noir
couverture de Le cancer maux à mots
Le cancer maux à mots
couverture de Sans stèle fixe
Sans stèle fixe
L'an nuit des Rois
L'an nuit des Rois
couverture de Le Prince aux mains rouges
Le Prince aux mains rouges

Oeuvres collectives

couverture de Mascarade
Mascarade
couverture de La clarté sombre des réverbères #3
La clarté sombre des réverbères #3
Carrés poétiques
Carrés poétiques
couverture de L'ennui
L'ennui
couverture de La clarté sombre des réverbères #2
La clarté sombre des réverbères #2
couverture de La clarté sombre des réverbères
La clarté sombre des réverbères
couverture de Sous le signe de l'ange
SOUS LE SIGNE DE L'ANGE
couverture de Les Emerveillés

LES EMERVEILLES

On ne pourra pas dire que Claude-Alain Planchon n’est pas un écrivain éclectique… Il nous surprendra toujours !

Avec ce nouveau roman, il nous plonge dans la guerre des sexes à Hollywood sur fond d’hémoglobine. On pourrait croire que cette histoire riche en rebondissements, affiche fièrement un profond mépris pour le genre masculin : une jeune femme née dans la Belgique d’après-guerre connaît un parcours des moins ordinaires.

Frances Hender rêve d’une carrière qui l’arracherait aux bras incestueux de son père. Des affres de la Belgique à la gloire éphémère d’Hollywood, il semble qu’il n’y ait qu’un pas. Vieillissante, désenchantée, trompée, l’auteur nous propose une héroïne envoûtée, une tueuse en série ingénieuse et maléfique à travers la drogue, le sexe, les désillusions et l’alcool.

Fondée sur la rancœur et la vengeance, on peut aborder la trame de ce récit comme un long malentendu, une vie de querelles entre machistes et féministes.

Comment mettre tout le monde d’accord ? Personne ne s’en sort indemne.

Par un procédé de twisting dans lequel il excelle, Claude-Alain Planchon nous tient en haleine jusqu’à un clap de fin pour le moins inattendu !

Après avoir lu ce roman, vous regarderez certainement les femmes autrement !

@ Jacques Flament Editions

couverture de TURI

TURI

Giuseppe Moro a tenu un restaurant italien La Fontana dans le quartier des Plaines à Saint-Raphaël. Depuis 2004, il occupe le poste de responsable de la mairie d’honneur Les Asphodèles dans le quartier de Valescure. Il connaît tout le monde ou presque et tout le monde croit le connaître, mais le connait-on vraiment ?

À n’en pas douter, Giuseppe Moro est un personnage de roman… Vous serez étonnés ! La plume inspirée de Claude-Alain Planchon, médecin-écrivain établi à Saint-Raphaël, est une invite aux voyages et à l’aventure. Victor Hugo a écrit qu’aucune grâce extérieure n’était complète, si la beauté intérieure ne la vivifiait pas. Découvrez le parcours de vie quasi initiatique de Giuseppe Moro, aussi chaotique qu’exaltant, où la beauté de l’âme se répand comme une Lumière mystérieuse. Il souffle sur ce livre une extraordinaire éthique mystique, comme un vent de liberté, de la Calabre aux rives de l’Estérel et de la guérilla argentine à Saint-Jacques-de-Compostelle.

@ Jacques Flament Editions

Giuseppe MORO
Vidéo : Esterel TV (24min)

Jean-Luc GUILLET - Communication de la Mairie de Saint-Raphaël

Giuseppe Mauro, la bible dans une main, le calibre dans l’autre.

C’est sous la plume précise et flamboyante du romancier Claude-Alain Planchon que la vie extraordinaire de Guiseppe Mauro se révèle pour nous dans le livre Turi. De la Calabre pauvre à la lutte contre la dictature argentine, des bas-fonds de New York au pèlerinage de Saint-Jean-de-Compostelle, de la révolte à la rédemption, l’odyssée nous présente un homme de vérité avec qui l’on voudrait partager la table et avoir auprès de soi dans le combat.

- Guiseppe Mauro, ce livre est avant tout un titre fort, Turi... En patois calabrais, turi veut dire sauveur. Turi était le nom de mon grand-père, de mon oncle et de mon frère. C’était aussi mon nom de code dans la guérilla contre la junte militaire argentine, en 1977. J’avais 23 ans... Turi est chargé de symboles.

- C’est aussi une rencontre ? La rencontre avec Claude-Alain a été très importante pour moi. C’est une amitié forte. C’est une rencontre très importante. Claude-Alain a exercé à l’Hôpital Américain de Paris dans le domaine de l’imagerie médicale de pointe. C’est aussi une pointure dans l’écriture. On a tout de suite su que l’on s’engouffrait dans la même aventure, avec des tempéraments différents, un esprit différent, mais dans le même combat, les mêmes idées. Nous avons des affinités énormes. Il a suscité en moi l’envie d’écrire. C’était le bon moment pour écrire sur ma vie.

- Claude-Alain Planchon, comment avez-vous appréhendé cette collaboration ? Je venais de terminer mon roman Les Emerveillés. J’ai immédiatement appelé Guiseppe. Nous nous sommes vus. Il a posé ses conditions puis nous avons convenu de deux à trois séances de travail par semaine, cela, sur dix mois. Au début, je ne savais pas où j’allais. Je le voyais comme un personnage de roman avec son lot de braquages, prison cocaïne, guérilla… Il a fallu que je me dépouille de mes artifices de romancier, de toute fioriture, pour écrire cette biographie. Il fallait que j’attrape l’homme de vérité. J’ai compris que j’étais dans la justesse quand j’ai vu Guiseppe pleurer à l’évocation de sa maman... »

Témoignage de Pierre L.

Lecture achevée de « Turi » Itinéraire d’un enfant gâté par la vie qui tantôt le bouscule, tantôt lui offre mille aventures d’un continent à l’autre, d’une femme à une autre, d’une amitié virile à une fraternité quasi-mystique, avec une belle envolée spirituelle à la fin qui lui fait percevoir le sens caché des choses.

Belle biographie, écrite avec talent. Un grand bravo!

Témoignage de Colette M.

Je viens de terminer Turi, une vie d'une intense en émotions, aurions-nous le courage à la finale, de vivre ce chemin si particulier? Nous avons tous des chemins différents, plus au moins intenses. Je suis restée avec le chemin de ce pèlerinage par rapport à un moment de ma vie. Giuseppe a eu le courage et la volonté de suivre la liberté qui pouvait lui rendre cette vie merveilleuse. Pour ma part je n'ai pu le faire pour de multiples raisons, ainsi va la vie, chacun prend ses chemins qu'il décide... Retrouver la paix dans son coeur est un long travail sur soi. Cela fait 17 ans que je suis à la recherche de cette paix; doucement elle vient et merci pour ce livre qui m'a aidée pour cette réflexion.

Témoignage de Danielle G. D.

J'ai refermé hier soir "TURI" un parcours très particulier que celui de Giuseppe Moro. Hormis ses voyages New-York, l'Argentine où j'ai eu la chance d'aller, Il a fait remonter en moi des souvenirs notamment avec son Chemin de Compostelle où il se passe des phénomènes étranges auxquels je crois fermement. Le chemin de Compostelle est une expérience fabuleuse à vivre. Claude-Alain Planchon a su magnifiquement retranscrire le récit de Giuseppe. Un Giuseppe qui n'a pas peur de se dévoiler, un Giuseppe sincère et attachant.

Je ne vous en dis pas plus. Le mieux est de le lire.

Témoignage de François J.

J’ai avalé ce dernier livre sur le fabuleux et passionnant « personnage » TURI, d’un trait cette nuit. Je n’ai pas pu m’arrêter avant la dernière page ! Merci pour cette écriture, peut-être proche de son discours, et merci à lui d’avoir accepté cette collaboration, car le résultat est très riche en transmission et message de vie.

couverture de sang d'encre

Sang d'Encre

Comment se tenir debout, quand tout vous incite à vous mettre à genoux ou à rester couché ? Eudes se sera heurté à cette question tout au long de son existence. Né juif et devenu orphelin par la Seconde Guerre mondiale, avouez qu’il avait tiré un mauvais numéro à la grande loterie de la vie. Ajoutez à cela le fait de découvrir son homosexualité, de l’admettre et de se forger une identité durant le baby-boom, époque où cette différence s’avère criminelle et souvent perçue comme de la folie, alors la résilience se trouve mise à rude épreuve. Eudes traversera doutes et souffrances, combattra même jusqu’à l’évidence avant d’être ramené vers sa destinée.
Au-delà de ce récit écrit en sang d’encre, se dévoile le cri haut et fort d’un homme contre l’intolérance.


Prix du Meilleur Roman Gay 2021
Décerné à la Mairie de Paris-Centre dans la catégorie Découverte.

Note sur la commande

Une partie des bénéfices de cet ouvrage sera reversée à l’association Le refuge, pour accompagner et héberger les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance.

Témoignage de Thierry Desaules, Écrivain et critique littéraire

La langue est belle, les descriptifs cinématographiques, les ressentis d'Eudes font mouche et nous le rendent si proche, comme un ami qu'on voudrait épauler...

Eudes invente sa vie d'éditeur aussi bouillonnant que taiseux, traîne les valises mentales de ses pères tant aimés avant d'être perdus, se ravive auprès d'une famille choisie ou chacun, bien que différent, se reconnaît dans le regard de l'autre avec, au creux du ventre, la volonté farouche de bousculer le petit monde de la culture. Rien ne filtrera du gamin en errance, du viol sacré et maudit, du mutisme tombé sans prévenir et accepté de fait, de son amour immodéré pour les livres-refuges où il apprendra à devenir l'homme de toutes les audaces, du SIDA poison qui détruit l'amour non-dit, du poids de la religion et des codes sociaux qu'on voudrait foutre en l'air.

De chapitre, en chapitre, Eudes se reconstruit par les mots : un seul à la fois, unique et magnifié, le raccordera peu à peu au monde des "parlants". Eudes fait la part belle à l'Art de la fugue, et l'on demeure bluffé par un final d'une émotion sans égale axée sur la transmission nécessaire, fusse-t-elle teintée de regrets.

Un texte riche et viscéral.

Témoignage de Laurence Plouzennec

Voilà, je suis sortie de ce livre par la force des choses, des éléments du quotidien, et en même temps on ne peut pas rester trop longtemps dans une eau à 20 degrés au risque d’y prendre goût ou de se noyer ! Parce que oui, ce bouquin est touchant, est marquant, m’a touchée, m’a marquée à l’encre rouge, contraste entre l’envie de l’envol et le poids de l’ancre, tout le symbole de l’albatros.

Le personnage de Eudes est attachant comme l’est un enfant qu’on voudrait protéger, sauver des autres et de lui-même. Pas né sous la bonne étoile, se battre et se construire tout seul à travers la guerre, la perte d’identité, le déracinement, les fugues, la forêt, le viol, les livres, les rencontres, le travail, la maladie, l’amitié, l’impossible amour... tout ça symbolisé par un mot à la fois : ARBRE, NON, BEAU, MAL, FIODOR… Des mots qui apparaissent en lettres majuscules et ce n’est pas anodin. Ils sont toute la complexité et le fil conducteur de ton livre : l’homosexualité à demi-vécue, à demi tout court, discrétion oblige, époque, milieu...alors qu’on aimerait voir cette sorte d’Amour éclater au grand jour, bousculer tous les préjugés et déborder d’Amour.

J’aurais voulu une fin heureuse, une fin de conte de fées et puis, il a fallu qu’il revienne sur les lieux de son enfance malheureuse et tombe sur cette pauvre folle !! C’est un Dieu, il meurt crucifié, mais son œuvre continuera à vivre... Merci Claude-Alain, je garde ce livre comme l’un des meilleurs !

couverture de l'envol de l'aigle

LARRIO EKSON - L’ENVOL DE L’AIGLE

Larrio Ekson est Danseur étoile, pédagogue et chorégraphe, mais aussi acteur. Gilberte Cournand (1913-2005), célèbre critique de danse, disait de lui qu’il était le Noureev de la danse contemporaine.
Larrio Ekson aura eu une destinée peu banale de Harlem à Paris, puis de Paris à Venise et aura travaillé avec les plus grands chorégraphes, Carolyn Carlson, Maurice Béjart et Roland Petit pour ne citer qu’eux, à une époque bénie où se sont écrites les plus belles pages de la danse.
Son demi-frère et complice Claude-Alain Planchon nous retrace avec ses mots illustrés par les clichés de célèbres photographes, une carrière d’une richesse exceptionnelle.
Larrio Ekson est Commandeur dans l’Ordre des Arts & Lettres et Citoyen d’Honneur de Venise.

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Signature Palais des Congrès de Toulon (Var) 2019
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Isabelle Guérin Danseuse-étoile du Ballet national de l'Opéra de Paris
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"Librairie du Roule" à Neuilly-sur-Seine
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Dédicace "Maison Maurice Béjart" Bruxelles 2020
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Dédicace "Maison Maurice Béjart" Bruxelles 2020
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Portrait sur Larrio Ekson:
A kid from Harlem goes to Paris
Vidéo: Alain Hoareau (40s)
Vidéo: ©️Jeanne Orient « Fil de MémoireS 3 » (2m)
photo radio mosaïque 89.5FM
Radio: Interview exclusive de Pierre Potin dans son émission « Le Live du 18:00 » sur Radio-Mosaïque 89.5FM
Vidéo: Merveilleuse critique de Jeanne Orient, créatrice des Salons littéraires « Fil de MémoireS » ©️Jeanne Orient (4m25)

©️Pierre Perrin, note du 6 novembre

Illustré de plus d’une centaine de photographies en noir et blanc, le texte de présentation de Claude-Alain Planchon, devenu demi-frère d’adoption du danseur étoile, acteur, pédagogue et chorégraphe, « Noureev de la danse contemporaine » selon Gilberte Cournand, Larrio Ekson, est d’une haute tenue. Larrio Ekson aura eu une destinée peu banale de Harlem à Paris, puis de Paris à Venise, et aura travaillé avec les plus grands chorégraphes, Carolyn Carlson, Maurice Béjart et Roland Petit pour ne citer qu’eux, à une époque bénie où se sont écrites les plus belles pages de la danse. Claude-Alain retrace ce parcours prestigieux.

Il en dégage aussi les principaux ressorts. D’abord, les parents ne croient guère qu’un destin puisse être forgé par le beau gosse de Harlem. Larrio a du cran, de l’ambition. Il veut prouver ses capacités. La chance est de son côté, si l’on admet qu’il sait susciter le regard, bientôt l’admiration, et qu’il habite sa passion. « Modeler un geste, exécuter un pas, c’est moduler sa propre ligne de vie […] Le rêve est la nourriture céleste de l’âme. » Ensuite, l’auteur aide à comprendre la réussite. « Les grands danseurs n’étaient pas grands à cause de leur technique, mais grâce à leur passion. » Avec Carolyn Carlson, explique Larrio, « nous incarnions le Yin et le Yang d’un même corps, d’une même culture gestuelle et chorégraphique ». En regard de photos d’une grande beauté, il est agréable de lire sous la plume de Claude-Alain Planchon : « l’ombre se révèle parfois l’écrin de la beauté ». Dans l’entretien retranscrit, comment ne pas trouver très juste cette remarque de Larrio Ekson : « être reconnu a toujours été pour moi plus important qu’être connu » ? C’est dire la profondeur de l’étoile. Outre les titres et les dates des œuvres montées au fil des ans, 27 pages de notes sur 180 personnalités parachèvent ce beau-livre. Le père Noël devra bien sangler sa hotte !

Témoignage de Barbara de M.

Mes soirées se passent à dévorer votre livre, c'est un fruit délicat que mettent en valeur la qualité et l'expressivité des images.

Témoignage de Patrice Kahlhoven

Un immense danseur, ami d'Art, de Théâtre et de Danse, se retrouve immortalisé par un ouvrage somptueux. Le parcours est brillant où règne l'excellence et la beauté. L’homme, Larrio Ekson, est unique et somptueux. Le livre est superbe à l'image de l’artiste.
Faites-vous le cadeau de commander cet ouvrage d'exception.

Témoignage de Marie-José Svadchii

Your book with paper so smooth to touch and so speaking photos pays a vibrant tribute to this very great dancer, so endearing by his modesty, putting in part his success in the hands of the " luck " that made him meet The people able to lead him to success, yet he had to seize this "chance", that he challenges, that he will take them through his work, his stubbornness, his courage and generosity, especially in the Service of his students.
You have been able to highlight all his qualities and reveal to the reader this need for recognition, so deserved, wanted since his childhood, for him and his family. Larrio exists, he is life!
Our readers and this thanks to your listening and love! This book is an art book, it's a precious book.
I have to say thank you first, thank you first to you for your beautiful work and to Larrio

Témoignage de Alain R.

Merveilleux livre, superbe photos, texte intelligent, artiste grandiose et surtout généreux, expression d’une vie riche et talentueuse... merci à nos deux amis Larrio la danse et Claude-Alain la plume.

Témoignage de Jean-Bruno Alexandre, éditeur

Quand deux de mes Amis se mettent à nu, le premier Larrio Ekson laisse son complice, Planchon Claude-Alain coucher sur le papier son incroyable parcours, grâce à sa plume experte et délicate. Orné de plusieurs photos originales, au fur et à mesure que je découvre et lis ce somptueux livre publié par Jacques Flament éditions, préface de Carolyn Carlson, cela me démontre encore une fois qu'un livre est une magnifique création artistique et comme écrit dans les premières phrases de la préface "L'art est une prise de risque, un vol désintéressé, guidé en étroite ligne par son instinct, le syndrome cœur-âme-esprit qui ose s'aventurer dans les mystères de l'inconnu. Un appel pressant pour celui qui a reçu ce don".
Bravo Larrio et Claude-Alain pour cette oeuvre d'art à découvrir et à apprécier.

Témoignage de Pierre Perrin, écrivain.

Un rôle spécial, c’est un ange noir, on ne sait pas d’où il vient tellement il est étrange. Et dès que tu es entré, on a su que c’était toi ! Tu ne sais pas danser mais tu sais bouger, tu vas aller voir une amie qui travaille à Carnegie Hall, elle va te donner des cours pour qu’au moins tu aies des bases. » J’y suis allé, je payais mes cours en nettoyant le studio. Mais je ne voulais pas être danseur.

Témoignage de Noëlle Dijoud, Danseuse-Chorégraphe, New York

Hi Friends...This is a hommage to my friend LARRIO EKSON, dancer “ Etoile”, actor, teacher and multi talented artist. I wrote this true story of friendship and healing and a year ago and finally shared it with Larrio and now share with my Facebook friends with his permission... enjoy!

Larrio,
You are larger than life, a unique dancer, an artist whose brilliance and talent equals in grandeur to the simplicity and generosity of his heart. Born in Harlem from a poor family, a street boy, half Indonesian and American Indian, the life of dance and its art has been and continues to be in your blood, your beautiful body and in your soul.
We met at an audition in Lyon Opera. When your turn came, you jumped on the stage, you started to improvise on a very high energy jazzy music, something most unusual in this rather classy conservative Theatre where dancer would carefully prepare the piece they were going to show. I was stunned and tickled by your confidence and so were the judges.
Still waiting for my turn, cold from stage fright, you kindly covered my shoulders with your towel and encouraged me with your illuminated smile. With this gesture, a friendship was established and we both were accepted in the company.
Few months later, I decided to quit the company which sadly ended the possibility of our friendship for now. The passion, the fire that was sustaining me begun to slowly die, my soul was in disagreement with the environment. I left and went into a new adventure.
You stayed and it was the start of an amazing career for you. You went through the struggles and successes that I refused for myself. Soon you were noticed by the best choreographers in France and Europe, I followed your career and successes on an off. The feeling of regret and failure and cowardliness had insidiously worked its way into me, covered and hidden, a self created wound mixed with all the others.
About 40 years after the audition we passed together, I found you through cyber space and decided to contact you, thinking that you would not remember me or ignore me. But you responded and after refreshing your memory, the towel gesture, you smiled, remembered and invited back our friendship.
Success did not go to your head. Because of the beauty of your heart, your humanness mixed with your talent and your humility, you are literally adored by a huge international following of friends and artists of all kinds.
I wrote you to explain why I had left the company and the amazing opportunity. I explained that it was a painful choice, not a giving up of dance or a quick impulse but more an unconscious intuition to find a new direction, to get out of a mold I did no longer fit in. Your response was the healing I had needed for all these searching years.
You assured me that I am still dancing my life through my teaching, I never abandoned dance, reminded me to appreciate the courage it took to choose and follow a new direction, leave my family and country for total unknown. You told me I was not a quitter, to stop searching, struggling, to trust and be at Peace with where my soul was leading me…
Hearing this from you, the embodiment of the successful dancer, brought waves of relief followed by fountains of tears that no one else could have triggered. Larrio, tears are still rolling today as I write this; the healing process continues.
Your dancing itself took you into the mysteries of this existence. You were king Lear, Othello and so many other, you are the embodiment of what the great choreographer Maurice Bejart said: “More than ever Art is a necessity to bring love, hope and the respect for human beings."

couverture de carnet de voyage en psychadélie

Carnet de voyage en psychadélie

Pendant ses longues marches en solitaire dans le Midi avec Johnny-Boy, son bouledogue français, Claude-Alain Planchon porte toujours sur lui un petit carnet de cuir rouge offert par sa nièce Sandrine. Il a pris l’habitude d’y noter tout ce qui lui passait par la tête. L’inspiration vient en marchant et la magie opère… la faculté de regarder un caillou autrement. Avec un peu d’imagination, on devine dans la diversité de ses pensées des richesses de la nature insoupçonnées. En parcourant l’Esterel, le silence et la beauté des lieux l’émerveillent chaque fois davantage. Autour de lui, pépites et diamants. Le long des chemins, il engrange des trésors. Ça lui vient comme ça, comme les reflets d’une vie antérieure, les bornes du temps… des évidences qui lui inspirent des légendes. C’est un peu dingue, mais il n’y peut rien… Son carnet est plein… plus de place dans les marges.
Claude-Alain a proposé à Jacques Flament de publier ses aphorismes dézingués en les illustrant par les œuvres d’Antoine Schaab, un artiste à l’âme sensible et à l’univers surréaliste. Il est le compagnon d’une de ses plus anciennes amies, la cinéaste Marlène Ionesco. Ils sont voisins aussi bien à Paris que dans le Midi. Ça crée des liens ! Claude-Alain Planchon admire de longue date ses sculptures et ses collages. Amateur d’art éclairé, il en possède un certain nombre dans ses collections.
Celui qui manquait au trio, c’est le réalisateur Jorge Amat. Son talent de photographe et la fantaisie onirique avec laquelle il aborde la vie, confèrent à cet ouvrage les outils indispensables à l’illumination du lecteur.

Prix Littré 2018
Prix Littré 2018 du Meilleur ouvrage illustré, décerné par le Groupement des Écrivains Médecins

Témoignage de Marie-José Svadchii 11.07.2018

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre Carnet de voyage en Psychadélie et je vous dirai en m’inspirant de l’une de vos pensées (page 45) qu’il y a également dans ce voyage à travers votre vie “une grande magie”. Bien des passages résonnent en moi. Derrière la dénonciation de l’illusion, de la vanité, de la convoitise humaine et de la déchéance, je trouve cette part de “lumière qu’on entrevoit dans les ténèbres”: “l’art et la culture constituent le meilleur rempart contre la barbarie” écrivez- vous (page 73) et il y a aussi celle du don total de soi, sans retour, dans l’Amour, et celle de “la véritable affection des parents qui pousse sa progéniture à couper le cordon”, pas facile cela!!
Seriez-vous quelque part en accord avec la sensibilité de Proust et de Goethe qui rendent à la littérature tout son pouvoir d’énonciation au monde, parfois avec un plaisant zeste d’humour ?
En outre, les superbes illustrations d’Antoine Schaab font de ce livre un vrai régal que je ne vous remercierai jamais assez d’avoir fait publier.

Témoignage de Béatrice Bouchacourt

Les œuvres d'Antoine SCHAAB sont vraiment intéressantes et interrogent beaucoup. Je replonge dans mes études de jeunesse et mon mémoire sur "Eluard et le surréalisme"... Les textes (les plus courts semblent des haïkus) sont emplis de sensibilité, de sincérité et parfois d'humour...noir...
On ne peut y rester indifférent! Ces mots nous poussent à réfléchir...
Bravo pour cette créativité en binôme. J'ai tout dévoré d'abord pour y retourner lentement ensuite, en picorant.

couverture de last dance à Amsterdam

Last dance à Amsterdam

David Leprince Van Houten est diamantaire. Arrivé à l’âge ou d’autres prennent leur retraite, rien ne saurait déranger la tranquillité de ce sexagénaire pervers. Rien, n’était-ce la rencontre inattendue de cette jolie danoise dans un club échangiste à Paris. Plongée en atmosphère humide, Claude-Alain Planchon nous invite à un parcours initiatique, pour le moins déconcertant, dans le triangle d’or d’un appartement cossu du 16e , des traders d’Anvers et d’un des bordels les plus réputés du 9e arrondissement de Paris. À travers la passion historique des gemmes (en l’occurrence les joyaux de la Couronne), ce neuvième ouvrage doit se lire comme une promenade impromptue, entre les hautes sphères de la bourgeoisie parisienne, les lieux chauds de la capitale et d’Amsterdam la rouge. Comme quoi, rien n’est jamais acquis dans la vie et la mort qui nous guette, revêt parfois des formes surprenantes, surtout si la mafia s’en mêle.

Témoignage de Georges PASLIER

La plume agitée éjacule des mots, des couleurs, des sons, des odeurs tout en restant érotiquement correcte. On aime beaucoup la truculence des anecdotes de famille et le trouble décrit par la rencontre dans le TGV. Le récit brille de pépites (les références culturelles et artistiques serties dans le texte), d’humour (la promotion de l’hôpital américain) et d’amitiés (références à Nicole Croisille). On devine qu’un gros travail de documentation a été effectué sur le milieu des diamantaires et encore plus fouillé sur les milieux libertins de Paris et d’Amsterdam. Plus qu’un roman je le classerais dans la catégorie de la réalité augmentée. 8/11/2017

Témoignage de Marie-José Svadchii

Jusqu’à présent je n’ai pas pu remarquer de similitude entre votre écriture et celle de Céline, car je n’ai jamais voulu lire cet auteur malgré sa célébrité, mais ayant trouvé dans notre bibliothèque la 2ème partie de “Mort à crédit”, j’ai laissé libre cours à ma curiosité et j’ai commencé le récit. Dans le style ostensiblement scatologique choisi par Céline, la vulgarité du vocabulaire est gommée par un certain raffinement et de l’humour, ce que j’ai bien apprécié, par contre ce qui me plaît moins, c’est l’accumulation systématique d’adjectifs, de verbes, de points de suspension qui finissent par me lasser.
Votre style est, heureusement pour moi, dépourvu de cette débauche emphatique de qualificatifs!
Oui, je trouve chez vous, ce même désir de bienveillance humaine, cette attitude de révolte contre la perversité humaine...

Témoignage de Pierre Lebleu

J’ai reçu tes deux ouvrages hier matin, et je me suis empressé de lire Last Dance à Amsterdam que je viens de terminer (...). L’endroit est fictif dans ton roman, c’est clair, mais l’atmosphère de ces lieux hors du temps et de la morale est divinement restituée. Tout comme peut l’être le cheminement mental de celles et ceux qui y dissolvent leur âme et y cherchent une forme de salut qui n’appartient d’ordinaire qu’aux fantasmes. Le roman est captivant, et il est presque impossible d’en interrompre la lecture (...). J’y reconnais également certains emprunts autobiographiques ou du moins inspirés d’éléments de ta propre vie. Je vais m’empresser de dévorer Panique à Deer Creek et commanderai les autres sans tarder. Tu peux être fier de ton talent - c’est un don si rare !

couverture de Panique à Deer Creek

Panique à Deer Creek

Lynn S. H., une de ses amies de New York, avait invité C. A. Planchon à venir passer quelques jours dans son ranch du Wyoming. Premier contact avec un état chargé d’histoire qui n’a pas subi de bouleversement depuis la ruée vers l’or. Les cabines d’invités, éparpillées dans la nature sauvage, les conversations et les ombres qui se faufilent le soir au coin du feu, tout à Deer Creek incitait l’auteur à se raconter des histoires. Ainsi naquit Dwight Granger…
Dwight Granger est un trader de New York à la vie sentimentale perturbée. Appelé d’urgence dans le Wyoming par ses parents, sa vie va vite basculer. La peur du vide, l’appel de la nuit, tout autour de lui va contribuer à raviver ses frayeurs.
Dwight Granger est un cas typique de personnalité dissociée. Comme un arbre qui se défeuille, il va perdre peu à peu de ces racines d’équivalence qui lient normalement l’attitude au propos. C. A. Planchon n’est pas médecin pour rien. Il nous révèle avec exactitude la déconnexion progressive entre l’esprit de son héros, sa conception du corps, du réel et de la conscience… Dwight Parker se libère d’un moi devenu encombrant, pour se couler à l’intérieur d’un rêve où sa femme Helen et sa fille Betty Rose n’ont plus leur place. Le cauchemar se poursuit dans l’une des prisons les plus dures de l’état du Wyoming.
Ce livre peut être vu aussi comme un plaidoyer contre la peine de mort en référence à l’exécution par injection létale le 7 août 2012 de Marvin Wilson, un handicapé mental de 54 ans.

Témoignage de Thierry Desaules, Écrivain et Acteur.

Recommande chaudement Panique à Deer Creek (Jacques Flament Editions) de Planchon Claude-Alain. Les vastes plaines du Wyoming, la mort, la folie, l'amour et Jeff Buckley... Une écriture haletante et précise. Bref, j'ai adoré!

Témoignage de Pierre Guitton (Gallimard)

J'ai terminé « Panique à Deer Creek » il y a une semaine, sur la plage des Sables d'Olonne. Ce jour-là, la vie se riait des protocoles : il y faisait une chaleur de juin et malgré le soleil, rien ne m’a distrait de ma lecture. J'arrivais au moment où, tout semblant plié, on se demande comment l'intrigue peut rebondir. Puisqu'il il reste encore quelques pages, vont-elles être inutilement bavardes?. Alors surgit Helen Granger. C'est un plaquage, comme on dit au rugby. Tu réussis une intrigue dont le seul ressort est la maladie mentale, c'est-à-dire le plus audacieux qui soit. Helen nous explique pourquoi : on ne soupçonne pas la pathologie à ses prémices, on rationalise les symptômes les plus dérangeants, symptômes d'autant plus inaudibles que l'individu est « civilisé », la culture, l'intelligence faisant rempart. La maladie avance en sourdine. Le livre est millimétré. Tu nous trimbales sans sommations. Nous sommes ton jouet, consentant et surpris. Le style s'adapte impeccablement aux événements, aux personnages. Peut-on avoir écrit un tel livre si on n'est pas soi-même givré ? Si non, cela dénote une acuité psychologique hors-normes ! Dans les deux cas de figure, ça fout les boules.

Témoignage de François GREGOIRE, Editeur d’Art.

J’ai lu le livre hier soir d’une traite. J’y ai trouvé beaucoup d’intérêt. Le style, la langue, l’habileté… Le style est nerveux, rapide, tendu, ce qui signifie un rythme soutenu et parfois on aurait presque besoin d’un peu de repos. Mais cela signifie aussi que l’auteur est embarqué dans son histoire et ce n’est pas mal non plus.
La langue est riche et les trouvailles superbes. On croirait lire un auteur américain, bien que je ne sois pas vraiment connaisseur en littérature américaine. Mais au Wyoming en tout cas, on y est !
C’est l’habileté de la narration à laquelle je suis le plus sensible et le plus épaté. C’est le glissement permanent, les aller et retour de Dwight Granger dans la folie. C’est vraiment bien conduit parce que le lecteur s’interroge, a des doutes, où suis-je ? Dans quelle phase ? Etc. C’est là qu’est le plaidoyer. Qui est fou ? Quand, comment cela commence-t-il ? Evidemment, pour ce qui est du thème de la peine de mort, je suis convaincu. Les problème des Etats-Unis,, c’est que les tenants du port d’armes sont les mêmes qui défendent la peine du mort. Et oui, cette peine de mort d’Etat, valide d’une certaine façon la peine de mort privée au nom de la défense individuelle et inversement.
Merci pour ce livre.

couverture de La Dame céleste et le Diable délicat

La Dame céleste et le Diable délicat

Par des hasards observateurs, deux êtres se rencontrent, s’aiment et s’écrivent. Comme si cet amour ne suffisait pas, ils inscrivent leurs sentiments à la surface des choses pour les animer davantage. De lettres passionnées en lignes mélodiques, Claude-Alain Planchon et Gilberte Cournand, amplifient l’esthétique de leur union et les gestes de la beauté. C’est une danse d’altitude. Elle incarne la danse, il trace son amour dans des vibrations littéraires. Gilberte et Claude-Alain partagent un livre rare de vie. C’est une sorte de cor(ps)respondance où chacun rend écho à l’autre dans un temple où le ciel s’éprend de la terre. Avec des éclairs savants, longeant les vertiges, à travers la maladie, à l’opéra comme au ballet, ces amants terribles pèsent leur vie et leur décalage sans jamais se lâcher la main. Jusqu’à la mort de Gilberte en 2005, ils s’écriront en secret dans une bulle lyrique un peu folle mais certainement protectrice.

À la croisée du contact direct et de l’art poétique, ce livre respire les mystères de l’amour esthète, intact, exact, comme on gravit les marches d’une expérience authentique et souveraine. Au gré des lettres, la densité nous envahit comme une promesse tenue.

On se sent suscité lorsque l’inconnu nous apprivoise et que tout autre se tait.

Chronique littéraire "C'est pas du Bla-Bla" par John GOZ
FRANCE 2 "Toute une histoire" avec Sophie DAVANT
Prix Humanisme 2015, décerné par le Groupement des Écrivains Médecins et le Rotary-Club International
Interview de Bérengère Dautun, ex-Sociétaire de la Comédie Française et Alexis Néret
THEATRE : Un Raphaëlois au festival Off d'Avignon (19 min)

Préface de Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse à l’Opéra National de Paris

photo de Brigitte Lefèvre

Passionnée de danse depuis son enfance, Brigitte Lefèvre n'a que 8 ans lorsqu'elle entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris. Dix ans plus tard, elle intègre le corps de ballet et suit notamment les cours de Serge Peretti, Yvette Chauviré, Serge Perrault et Raymond Franchetti. Elle interprète les rôles classiques mais aussi les œuvres plus modernes de George Balanchine ou Maurice Béjart. En 1972, elle quitte le ballet et fonde à La Rochelle le théâtre du silence avec Jacques Garnier deux ans plus tard. Dix ans plus tard, elle devient inspectrice de la danse au ministère de la Culture puis elle est nommée déléguée à la danse. Les propositions s'enchaînent et, en 1992, la danseuse est nommée administratrice de l'Opéra Garnier puis directrice adjointe et directrice de la danse. A ce poste, elle cherche à construire un répertoire vivant, tout en laissant une grande place aux classiques. En 2008, Brigitte Lefèvre est chargée avec Hugues Gall de pourvoir le poste de directeur de la Villa Médicis à Rome. Après 20 ans à la direction de l'Opéra de Paris, l'un des plus long règne de l'histoire de l'Opéra, elle quitte ses fonctions en 2014, remplacée par Benjamin Millepied qu'elle avait fréquemment invité comme chorégraphe.

Prix de l'Humanisme 2015
Prix Humanisme 2015, décerné par le Groupement des Écrivains Médecins et le Rotary-Club International
Photo de Bérengère Dautun avec le Prix de la meilleure comédienne du OFF d’Avignon 2021
Bérengère Dautun - Prix de la meilleure comédienne du OFF d’Avignon 2021

Témoignage du Pr. Roger Caporal

Cher Claude-Alain, Je viens t’exprimer mon ressenti à la lecture de "Dame céleste et le diable délicat". J’ai tardé car j’avais des lectures en cours, des soucis chronophages et que ton ouvrage ne peut pas se lire d’une seule traite comme un banal roman policier. Il nécessite une pause après chacun des faits marquants pour savourer l’empreinte qu’il féconde dans l’esprit.

Ce livre est magnifique. Cet échange de lettres est précieux par la beauté des sentiments qui sont décrits, le suspense naturel entre cette femme âgée et son très jeune amant sublimé dans l’incantation à l’amour, l’élégance des styles soutenue par une riche culture, bref par cette originale profonde passion qu’a permis ce rapprochement entre ces deux êtres dont la correspondance n’est que l’écume.

Ce que cette dame devait être encore désirable pour qu’elle ait pu t’attirer. La mécanique du désir demeure mystérieuse, même pour un endocrinologue, heureusement! Cependant Il est courant qu’un homme mûr dépasse de plusieurs décennies une jeune femme, tandis que c’est rare en sens inverse surtout quand la dame a atteint les soixante-dix ans.

J’ai eu plaisir à retrouver certaines danseuses que j’ai pu applaudir. En premier Sylvie Guillem dont je me suis inspiré pour Charlotte Malinante dans "Meurtre à l’Opéra" La grâce, la distinction, la beauté de Noella Pontois m’ont jadis subjugué. J’ignorais que Ludmilla Tcherina était une grande érotique, tu détailleras quand nous nous reverrons.

Au théâtre, le texte était beau, l’acteur qui jouait ton personnage, était excellent car difficile vu la mise en scène.

Ce livre est magnifique vu les nombreuses photographies qui l’ornent, la mise en page, la jaquette. Il mérite un grand succès durable. Avec ma pérenne amitié.

Témoignage de Jeanne Elise

J'ai lu cette correspondance avec avidité !!! Oui je te connais mieux maintenant, quoi que j'avais déjà préssenti cette sensibilité à fleur de 'PEAU' !!! C'est beau, puissant, pudique et vrai, malgré cette fougue amoureuse.
"La liberté c'est pas seulement s'en aller c'est juste savoir qu'on pourrais" c'est vrai je l'ai malheureusement expérimenté.

Témoignage de René Sirvin Ancien critique du journal « Le Figaro »

"J’ai reçu ce matin le plus étrange cadeau : celui de revivre une partie de mon passé le long d’une voie royale, à quelques fauteuils d’un prince et d’une déesse, tous deux d’une rare élégance. J’espère qu’Hippolyte n’entrera pas à l’Opéra pour se lancer dans une carrière magique vue de la salle, mais terrible côté coulisses et brièveté.
Les routes étant fermées pour travaux la nuit, je ne reviendrai chez moi que dimanche pour continuer de pénétrer dans l’intimité de deux êtres que j’ai connus, et que j’aime toujours autant, mais qui sont maintenant entrés dans la légende, immortalisés par un séduisant Hippolyte, ce jeune Hippolyte pour lequel Phèdre se consumait d’amour…une belle histoire d’amour. Je souhaite à la Dame et à son Diable de traverser les siècles avec autant d’admiration de la part des générations futures.
Bonsoir, je vais me coucher, car il est tard, avec une Dame céleste et un bon Diable sur ma table de chevet pour m’inspirer de beaux rêves étranges et mystérieux.
Avec toute ma reconnaissance et mon affection."

Témoignage de André Larquié, ancien président de l’Opéra National de Paris

Enfin j’ai eu les clés de cette belle histoire d’amour que vous avez vécue avec une grande discrétion et qui m’intriguait au plus haut point sans que je n’ai tenté de franchir son caractère intime dont Gilberte me parlait parfois quand elle était décontenancée… Son comportement et le vôtre témoignent de cette relation unique avec aussi ses secrets, ses silences, ses hauts et ses bas, mais aussi les souffrances qu’elle a pu engendrer, de la colère parfois, toujours courte tant elle vous portait une affection et une admiration totales. Bravo pour faire vivre dans nos cœurs cette femme et amie de haute qualité et de grande intelligence ».

Témoignage de Denis Bource, Past-President Rotary Club de Moret-sur-Loing

Je vote 5/5 et tout est dit car j'ai lu LA DAME CELESTE ET LE DIABLE DELICAT et je me suis retrouvé dans une ambiance Proustienne ou l'élégance se libère avec une pudeur qui fait de l'AMOUR un véritable ART. L'Amour est céleste, l'Amour est délicat. Deux Ames se sont aimées.

Témoignage de Joan HALPERIN, Ecrivain et Professeur de Lettres à l’Université de Berkeley (CA)

« LA DAME CELESTE ET LE DIABLE DELICAT » m’a tenue éveillée une bonne partie de la nuit. Au fil des pages, on va de surprise en surprises, révélations inattendues de joies et des hasards du destin. Les lettres de la Dame Céleste et du Diable Délicat sont comme ces reflets sur les récifs de corail, miroitant vers l’infini, à la fois plein de vie et vulnérables. Les « Voix Intérieures » sont autant de poésies magiques en prose. Mais combien de vies, avez-vous donc vécues ?".

couverture de Pas de fleurs pour DUNE PARKER

Pas de fleurs pour DUNE PARKER

Anne Delbée, célèbre tragédienne, écrivain et metteur en scène reçoit souvent le dimanche soir dans son appartement raffiné de l’avenue Bosquet. Autour d’un lapin à la moutarde, on y rencontre une élite délicieusement décadente, une société polie composée d’artistes en vue et d’intellectuels pour la plupart issus de Normale Sup. Loin de la genèse de la préciosité dans les salons littéraires du siècle des Lumières, sa façon de recevoir, à la fois simple, conviviale et gaie pour ne pas dire débridée, n’appartient qu’à elle. Un soir que je sortais de chez elle, Anne Delbée me fit la réflexion suivante: « Un jour dans un de tes romans, il faudra que tu racontes l’histoire du lapin ! ». Je la pris au mot et commençai le soir même à aligner quelques mots à partir d’un souvenir d’enfance d’après-guerre. Ce lapin dépiauté que je vis à trois ans fut ma première frayeur. La seule vraie raison d’être du roman étant selon Kundera, de dire ce que seul le roman peut dire, les phrases s’enchaînèrent  naturellement. Au bout de quelques semaines, l’histoire de Dune Parker prit corps pour se confondre avec ma propre réalité. Le roman se termine le 11 septembre 2001, une tragédie qui faillit nous coûter la vie, à mon demi-frère et à moi. En effet il ne se sera fallu que de quelques précieuses minutes pour que nos noms ne viennent s’ajouter à la liste des 3000 victimes… »

Interview sur Pratis TV
Johnny Boy

Préface de Dominique LAPIERRE

photo de Dominique LAPIERRE

Dominique Lapierre est un écrivain et journaliste français. Il a étudié au lycée Condorcet. A 18 ans, il écrit son premier récit de voyage qui devient un succès. Alors qu'il parcourt le monde en tant que grand reporter à Paris Match, il tombe amoureux de la terre de Gandhi : l'Inde. De cette expérience naîtra l'une de ses plus belles œuvres : “La cité de la joie”. Dominique Lapierre parle couramment le bengalî.
Suite au succès de son roman La Cité de la Joie (1985), vendu à plusieurs millions d'exemplaires et dont la moitié des droits d'auteur sont reversés pour lutter contre la misère en Inde, il a créé sa propre association du même nom. Le roman fut adapté au cinéma par Roland Joffé avec Patrick Swayze en 1992 (City of Joy).
Le 6 mai 2008, le gouvernement indien a décerné à Dominique Lapierre la prestigieuse Médaille Padma Bhushan pour les actions en faveur des plus démunis qu'il mène dans le pays depuis de nombreuses années. Il est également membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Témoignage de Dominique Andrieu de Villemaine

J'ai terminé ton ouvrage cette nuit. Quelle noirceur ! Toujours d'une grande subtilité et ta scène de la mort de Bob! C'est terrible à mon sens, mais furieusement bien écrit. Ta maîtrise de la langue est hallucinante et tu y prends un plaisir manifeste...

Témoignage de Larrio EKSON, Danseur-Etoile, acteur, pédagogue & chorégraphe

I've sadly finish your novel Dune Parker. I'm proud to say how much I enjoyed reading it. I'm very proud that we have another talent in the family! I know that the parents would be very proud of you, even daddy believe me! Your book moved me in many ways that only we know. Dune Parker aka Birdy is an incredible man. The courage to go forward even when it seems impossible. This novel is a novel of hope & love, respect and that all can be possible if you believe. Thanks brother for being more than a brother to me.know I will always be by your side that is what family is for; a family of love & respect. Good luck on your next novel! I'm sure it will be as good as this one. Bravo! Pas de Fleurs pour Dune Parker mais l'amour et la gloire.

Témoignage de Jeannine Gaillard, écrivain

J'ai reçu hier par amazon une commande attendue avec impatience : ton dernier livre.
Plusieurs fois dans l'apres midi j 'ai rodé autour de ce livre avec envie, la préface, la quatrième de couverture... C'est dans la soirée que j'ai enfin pu faire la connaissance de Doune et je ne l'ai plus quitté. J'ai dévoré ton livre d'une traite jusqu'à la dernière page. Bien sur qu'il "cartonne" et va encore "cartonner". En tout cas c'est mon coup de coeur du mois.

Témoignage de Bernadette Mercier, artiste lyrique

Voilà déjà deux semaines que j'ai lu ton livre et je prends enfin le temps de t'envoyer mes impressions. J'ai été captivée dès le début et j'ai même failli manqué ma station de RER!!
Je trouve ton style plus fluide que dans "Sans stèle fixe", si je peux me permettre ce commentaire.
L'histoire est très émouvante et il y a de la magie dans ta façon d'évoquer les lieux ou situations.

Témoignage de Leslie BEDOS, journaliste et écrivain

Je l'ai lu d'une traite, du début jusqu'à la fin, en apnée et la bouche ouverte!

Témoignage de Nicole Croisille, comédienne et chanteuse

J'ai lu le livre dans le train d'une traite, impossible de le lâcher!

Témoignage de Monique Caron, ex-attachée de presse de l'Opéra National de Paris

Voilà, 23 h 13 d'une traite, un film d'une vie, d'une enfance, des visages , il me semble reconnaître !!! Passionnant, émouvant, vrai...Merci

Témoignage de Robert Delplanque

Je l'ai avalé d'une traite cette nuit....Claude Alain, tu m'as complètement roulé dans la farine ! J'espère qu'un metteur en scène tombera sur ce qui pourrait être un magnifique sujet de film.

Témoignage du Pére Jérôme Prigent, professeur agrégé de Littérature et ex-Vicaire de Saint-Eustache

J'ai lu "PAS DE FLEURS POUR DUNE PARKER" dont j'ai beaucoup aimé la verve légèrement caustique et l'intrigue ficelée à l'ancienne, ainsi que l'alacrité générale du ton: on entend ton flegme, si j'ose la métaphore!

couverture de Traits au crayon noir

Traits au crayon noir

Traits au crayon noir s’ouvre comme une boîte de Pandore. Chaque conte recèle ses ombres, ses apparitions, ses fantômes prestigieux, ses détours dans des temps circulaires. L’on y sinue scellé d’inquiétudes bizarres et emmené dans l'étrangeté. Claude-Alain Planchon trafique les noirs, les broie pour plonger le lecteur dans des paysages et des êtres surnaturels, des émanations d’âmes. Sont-ce des cicatrices du passé ? Des histoires vraies transformées par ses propres frayeurs ? Sous les dessous du temps, on remonte les démons comme de longs serpents aux yeux fléchés. Ce recueil de contes nous livre aux sueurs froides, aux fantômes dilatés en contre-jour, aux poisons hypnotiques, aux cryptes reptoïdales. De peurs ascendantes en lignes droites au fond des puits, l’atmosphère de Claude-Alain Planchon s’emboîte comme des cubes de verre, l’effroi oscille en reflets, zigzague ironiquement et la solution surgit dans l’angle mort, là où on ne l’attendait surtout pas. (Renée de Ceyssandre)

Interview sur PratisTV

Préface de Renée de CEYSSANDRE

Après avoir passé son agrégation de Français, Renée de Ceyssandre a obtenu un master de littérature anglaise comparée à l’Université de Phoenix (Arizona) où elle enseigne actuellement. Elle a publié plusieurs ouvrages dont un essai sur le sentiment du double et l’effet de surnaturel chez Guy de Maupassant. Suivant les traces de Baudelaire, elle s’est intéressée tout naturellement à la littérature fantastique anglo-saxonne, ce qui lui a donné matière à nourrir ses réflexions esthétiques.

Témoignage : Blog "Le Cercle des Maux d'Auteurs"

Voilà un livre rare ! À la fois par son univers, son écriture, son auteur !
Le docteur Claude-Alain Planchon travaille à lʼHôpital Américain de Paris depuis de nombreuses années dans le domaine de lʼimagerie médicale de pointe et il préside CHOIX VITAL : Parole & Cancer ®, association dʼinformation et de soutien aux patients cancéreux et à leurs proches. Lʼécriture est pour lui comme une seconde nature. « Cʼétait une sorte de drogue qui mʼouvrait la voie vers un monde mystérieux. Ce fut pour moi quelque temps un refuge. » avoue-t'il !
Cʼest vrai que ce livre est mystérieux, étrange, inquiétant, mais pour le moins envoûtant. On y embarque, sans destination précise, à la recherche du coffret des Borgia et on en revient comme hypnotisé, empoisonné par la force insideuse des mots !

Témoignage de Leslie Bedos

Il y en a trois, qui m'ont touchée encore plus que les autres, " Sempre con lei " pour ce Gastone terrifié par la mort, qui demande à s'allonger sous son lit avec un vieil électrophone... C'est tout ce que j'aime... on dirait du Maupassant.
J'ai adoré aussi " La dame céleste " avec une mention spéciale pour ces deux phrases merveilleuses: " Nous pénétrâmes en rang d'oignons dans cette vaste pièce à l'atmosphère de plomb, rugueuse façon pierre ponce" et... "Ma tante, à la vie biodégradable s'exprimait d'une voix feutrée. " ( j'aurais aimé les écrire )
Enfin, j'ai eu un gros coup de coeur pour " Sanctus médicus " et cette soeur Simone d'une cruauté réjouissante. Cette histoire, c'est un film, du grand art. Là on touche le sublime!

Témoignage de Georges Paslier

Merci pour votre livre que j'ai lu avec plusieurs fois l'impression que cela me ramenait à mon passé, à ma vie, à mes rêves...
TANT QUE LA FLAMME VACILLE LE SOUVENIR PERDURE... Depuis plus de 10 ans chaque année avec mon épouse nous passons une ou deux semaines à Venise. Nous nous y sentons bien , avec cette impression de s'y "liquéfier", de se couler dans son histoire, de vivre avec une autre échelle de temps.
Chaque année de Fondamente Nueve nous allons en vaporetto au cimetière de San Michele. Nous y effectuons toujours le même cheminement vers le fond, jusqu'au carré presque abandonné ou se trouve au long du mur les sépultures de Stravinsky et de Diaghilev. Souvent une main anonyme y a déposé une rose. Au retour, dans le carré central, là ou les tombes sont petites et serrées les unes contre les autres comme pour s'entraider au delà de la mort, il y a une tombe d'une jeune fille, une danseuse étoile, sur le marbre qui la recouvre, posés l'un sur l'autre, une paire de chaussons en porcelaine, à coté une petite veilleuse électrique nous rappelle son âme. Une musique légère semble s'élever au milieu de la sérénité de ce lieu, les chaussons semblent s'agiter, durant quelques minutes son âme anime curieusement nos pensées... Chaque année c'est devenu curieusement comme "lui rendre visite", on vient la saluer...
Le passé... "Nous sommes que la construction de notre passé, fabriqué au présent sur des projets futurs". J'ai construit cette affirmation, elle m'aide à presque 70 ans à m'astreindre à conserver un taux de création du réel basé sur mon expérience passée. Sans passé plus de futur, et un présent réduit à l'heure vécue (cas de ma mère atteinte d'Alzheimer)
Dans votre livre je découvre que le passé, notre passé, possède un autre pouvoir celui de construire de l'irréel, de l'imaginaire, du féérique, du fantastique, de l'étrangeté, du surnaturel. Notre passé matière première de notre imaginaire? de nos rêves? vous en apportez la preuve
Je terminerai en disant: "Tant que le souvenir perdure, le rêve vit...."
Encore merci, Cordialement.

couverture de Le cancer maux à mots

Le cancer maux à mots

Sous l'égide du docteur Claude-Alain Planchon et de l'Association Choix Vital : Parole et Cancer©, cet ardent recueil de témoignages retrace le courageux itinéraire de personnes atteintes du cancer ou d'autres l'ayant traversé.

Préfacé par le Professeur Daniel Serin, ce livre informe et fait partager des chemins confidents. Chacun relate ici son histoire, ses craintes et sa foi viscérale en la guérison. Ces périlleux voyages sont ponctués de lumières, de convictions fortes, d'élans vers soi-même et ses propres ressources.

Loin des essais en la matière et fidèle aux sensibilités de ses interlocuteurs, l'écrivain Anne de Commines varie les styles et redonne à chacun la langue qu'il parle. Elle interroge en chaque personne ce qui la met debout, lui permet de nommer sa maladie et la vie qui se poursuit.

L'ouvrage s'achève par un état des lieux de la psycho-oncologie, discipline qui, non seulement mérite un détour, mais exige davantage de formations et de prise en compte.

Interview sur PratisTV (15min)
Interview avec Jeanne Orient sur PratisTV (14min)
Photo avec la ministre Michele DELAUNAY
Ministre Michele DELAUNAY © Catherine DREYFUS

Anne De Commines

photo de Anne De Commines

Anne De Commines collabore étroitement avec le docteur Planchon en tant que directrice de commubnication. Elle a également corrigé et mis en page son roman "Sans stèle fixe" et écrit avec lui à quatre mains leur recueil de poésie "L'an nuit des rois". Elle a recueilli les témoignages pour "Le cancer maux à mots".

Descendante de l’illustre chroniqueur, grand mémorialiste et homme d’Etat au service de Louis XI dont on va célébrer le 6ème centenaire de la disparition, Anne de Commines est écrivain et poète. Ses textes sont étudiés à la faculté de Lille et dits au Sudden Théâtre dans le cadre d’un module poétique. Elle écrit également pour la scène et ses poèmes sont simultanément dits et dansés par Corinne Taraud − Cie Alter Danse et commando Les Souffleurs. Par ailleurs écrivain en entreprise, Anne de Commines réalise des essais dans le domaine économique. Sa fibre artistique et la singularité de ses approches lui permettent d’écrire entre les lignes. Avec sensibilité, elle écrit le sens des actions humaines, interroge les passions, les met en perspective et analyse les dynamiques entrepreneuriales.

Préface de Daniel SERIN

photo de Daniel SERIN

Né le 11 mars 1946 à Lyon, le Docteur Daniel SERIN est Oncologue radiothérapeute depuis 1977 et Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Responsable du département de pathologie mammaire à l'Institut Sainte Catherine il est également Vice Président du Réseau Régional de Cancérologie ONCO-PACA, Médecin coordinateur de l’Inter3C Vaucluse Camargue, Ancien Président de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire, Membre du Comité Consultatif des Professionnels de santé de l’INCA, Membre fondateur du Cercle de Réflexion des cancérologues français, Conseiller d'Europa Donna Forum France : coalition européenne contre le cancer du sein. Responsable régional de la réflexion sur le dépistage Concertation Nationale sur le Cancer. Ministère Ralite, il a été Membre Correspondant de l'American Society of Therapeutic Radiologist and Oncology, Membre de l'Association Française pour l'Etude du Cancer, Membre Breast Cancer Cooperative Group de l'EORTC, Membre Actif de l'American Society of Clinical Oncology, Valued referee of the European Journal of Cancer, Membre Actif de l'American Society for Therapeutic Radiology and Oncology, Membre Actif de l'European Society for Medical Oncology et Ancien administrateur national de la Ligue contre le Cancer.

couverture de Sans stèle fixe

Sans stèle fixe

Dans un style bien frappé, Sans stèle fixe relate les aléas d'une vie. A grand renfort de rencontres, de moments fortuits, de cavales amoureuses, ce roman cadence les souvenirs, les carences et injecte de l'oxygène partout où il passe. A poigne épurée, une poésie se distille dans ce parcours sur les contreforts de la vie. Ce livre organique vrille et pulse des bouffées de vie et se destine à tous ceux qui évitent la fatalité. Bien agiter avant de s'en servir…

Préface de David KHAYAT

photo de David KHAYAT

David KHAYAT est chef de service du département d’Oncologie Médicale de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie. Co-organisateur avec le professeur Gabriel Hortobagyl de Houston (Texas) du Sommet Mondial Contre le Cancer, il est à l’origine de la signature de la Charte de Paris au Palais de l'Elysée le 4 février 2000 par M. Jacques Chirac, Président de la République Française, en présence de M. Koichiro Matsuura, Directeur Général de l'UNESCO, de M. Elie Wiesel, Prix Nobel de Littérature et de SRM la Princesse Chulabhorn de Thaïlande. Il devient tout naturellement le premier président de l'Institut National du Cancer à partir de 2004. Il publie régulièrement de nombreux ouvrages à succès dont Ne meurs pas, chez Anne Carrière en 1997, Le Coffre aux âmes, chez XO éditions en 2002, Les chemins de l’espoir, chez Odile Jacob en 2003 puis le Guide pratique de cancérologie (3e édition) chez Masson, en 2004, Des mots sur les maux du cancer, chez Mango Pratique en 2008, La vie pour s’aimer, chez Plon en 2009 et dernièrement Le vrai régime anti-cancer chez Odile Jacob en 2010.

Promo Diffusion/Distribution L'Harmattan (4min)
Promo réalisation Aurèle (4min42)
Interview Pratis TV (10min)

Lettre de Damien HERMELLIN, fils adoptif du Maître Serge Peretti et sculpteur de la danse

Votre roman « Sans stèle fixe » - Lecture étonnée, intéressée et suivie avec plaisir !

Je suis admiratif devant ce style si original, cet amour des mots poussés jusqu’à la poésie avec tous ses assemblages en contrepèterie amusante, en contredits efficaces et persuasifs, elliptiques parfois, et devant ces réflexions si personnelles traduites avec une élégance allusive et parfois frôlant le snobisme maniériste ! Mais quelle invention !

« Un agréable poémicule à vous faire paon dans le cœur ! » - Par exemple – Ce raccourci pour l’impressionnisme = « C’est un œil de verre tourné sur lui-même qui annonce l’abstraction… », bon raccourci ! Aussi, moi, j’ouvre « les pupilles dilatées » et « j’ouvre de nouveau les vitrines empoussiérées de mon imaginarium » ! Que ne pourrais-je aussi bien dire !...

Je suis éberlué devant votre talent, épistolier dirais-je, puisque ces notes de votre héro ont quelques choses de lettres écrites à soi-même !...

Je vous félicite aussi pour la construction du roman, habile avec introduction, post-scriptum et postface d’un autre médecin, et ce premier chapitre qui devrait suivre normalement l’attentat à la gare, mais qui, ainsi placé en proue, introduit le personnage d’Olivier KERN dans cette souffrance qui rôde, émerge en surface, se renfonce pour mieux affleurer de nouveau et ce, tout au long du roman. La personnalité riche et puissante de Ana nous retient en haleine avec douleur !

Puis soudains ces notes autobiographiques me troublent avec ces passages sur la danse, Gilberte Cournand, Carolyn Carlson, la maîtresse de ballet de Cannes qui me fait penser à Marika Besobrasova et Larrio Ekson soi-même en son propre personnage, tout cela fait que je crois voir « CAP » en Olivier et ce médecin en vos propres occupations médicales (même si je les sais quelque peu différentes). D’ailleurs la clé doit être dans le post-scriptum et la postface page 173 « De ce personnage, je suis né… » avec la lettre du Professeur David Khayat qui appuie sur vos descriptions de l’évolution impitoyable du cancer. Quelle imagination, cher Claude-Alain ; décidément vous me donnez l’impression de vivre trois vies à la fois !...

Une question qui me touche à vif : d’où vous vient l’histoire de ce Christ de bois de Verrocchio (rien que ça !) sur lequel fornique « Marie-Ethel » et que vous dîtes provenir de Santa Maria del Fiore à Firenze ? Quel bonheur ce serait qu’on l’eut retrouvé, mais a-t-il seulement existé ? Ce serait un maillon important dans l’histoire des grands crucifix du 15ème siècle après ceux de Donatello et de Brunelleschi, peut-être jamais égalés ; celui-ci avant ceux disparus de Léonard et du jeune Michel-Ange, pourtant célèbres en leur temps et que certains historiens pensent avoir retrouvés périodiquement ces dernières décennies.

Votre goût d’antiquaire apparait à plusieurs reprises dans le livre, description d’intérieurs, la statue de Demether, le tableau rare d’Antoni Guerra, peintre catalan du 17ème page 153 : « le Baroque m’a toujours mené aux labyrinthes » dites-vous si joliment sans oublier l’amusante description de l’expo. du peintre à Mougins !

Témoignage de Lisette MALIDOR, comédienne, le 16/10/2012

Eh oui! J'ai pris du temps avant de lire "Sans stèle fixe"! J'avais si peur d'affronter les cris de la souffrance, les souvenirs, les témoignages de ceux qui ont souffert de la maladie, les morts, ma conscience de la réalité à laquelle tu fais face chaque jour. Oui j'avais peur de ton "Sans stèle fixe" . J'ai tourné autour avant de l'ouvrir et j'ai franchi la porte... J'ai trouvé la lumière, j'ai marché avec toi... nous nous balladions ensemble avec joie. J'ai rencontré tes amis, ta famille, ta fille Justine. ANA est devenue une amie parce que tu l'as aimée sincèrement.
La peur n'existe plus! La fin de ton histoire m'a donné cette assurance.
Merci pour l'espoir que tu apportes par ton savoir, ta chaleur, ton amitié, la pudeur de raconter.

couverture de L'an nuit des Rois

L'an nuit des Rois

L'An nuit des rois grave des visions comme des tableaux. Fin du monde et sphères obscures constellent des eaux-fortes où le souvenir devient tracé. Des figures issues des Terres Noires alchimiques respirent et se répondent à travers les limbes pour conquérir le développement durable de l'esprit. Anne de Commines et Claude-Alain Planchon mêlent onirisme et vestiges hermétiques.

Anne De Commines

photo de Anne De Commines

Anne De Commines collabore étroitement avec le docteur Planchon en tant que directrice de commubnication. Elle a également corrigé et mis en page son roman "Sans stèle fixe" et écrit avec lui à quatre mains leur recueil de poésie "L'an nuit des rois". Elle a recueilli les témoignages pour "Le cancer maux à mots".

Descendante de l’illustre chroniqueur, grand mémorialiste et homme d’Etat au service de Louis XI dont on va célébrer le 6ème centenaire de la disparition, Anne de Commines est écrivain et poète. Ses textes sont étudiés à la faculté de Lille et dits au Sudden Théâtre dans le cadre d’un module poétique. Elle écrit également pour la scène et ses poèmes sont simultanément dits et dansés par Corinne Taraud − Cie Alter Danse et commando Les Souffleurs. Par ailleurs écrivain en entreprise, Anne de Commines réalise des essais dans le domaine économique. Sa fibre artistique et la singularité de ses approches lui permettent d’écrire entre les lignes. Avec sensibilité, elle écrit le sens des actions humaines, interroge les passions, les met en perspective et analyse les dynamiques entrepreneuriales.

couverture de Le Prince aux mains rouges

Le Prince aux mains rouges

La méchanceté et la cruauté de Charles ne sont pas sans égaler celles de la Barbe bleue ou d'un ogre. Violent, sanguinaire, effrayant animaux et hommes, cet être tempétueux n'est pas non plus sans vouloir se distinguer socialement, lui le bâtard d'un duc, cantonné au rôle de régisseur. C'est aux confins de l'Europe qu'il prendra, après un accord cynique et quasiment de force, Aliénor, fille de prince, pour épouse. Et celle-ci de rapidement découvrir l'enfer de la vie conjugale avec cet homme sadique. Toutefois, Aliénor n'est pas venue les mains vides, mais avec un coffret confié par ses soeurs renfermant un portrait de la Vierge de Sanok que l'on dit capable de réaliser un souhait. Ce qu'on ne dit en revanche pas, c'est que ce voeu a un prix, et le recours par Aliénor à cette puissance scellera à la fois son destin et celui de son mari.

Situé dans la grande tradition du conte merveilleux, empruntant à ses archétypes que sont la femme malheureuse, la brute ou encore les sorcières, "Le Prince aux mains rouges" décrit une courbe qui, de la violence initiale à la tragédie finale transcendée par la métamorphose, permet toutefois le rachat de son héros ambigu. Passant du terrible au sublime, une oeuvre que les amoureux des contes, petits et grands, ne manqueront pas de dévorer.

Illustrateur Patrice LARUE

photo Patrice LARUE

Issu du monde la publicité, Patrice LARUE est avant tout un peintre hyperréaliste. Il a deux sujets de prédilection comme tous les grands maîtres classiques, les femmes et les paysages. Aussi adroit dans l'expression au trait qu'en aquarelle, à l'huile ou à l'acrylique sur toile, il donne vie au moindre détail que ce soit un petit grain de sable ou une goutte d'eau. Peintre de jouvence, les courbes somptueuses de ses beautés imaginaires ravivent les libidos les plus éteintes. En s'essayant ici à l'illustration du "Prince aux mains rouges", il a su respecter l'esprit du conte de Claude-Alain PLANCHON, tout en se laissant aller à sa fantaisie naturelle.

Interview Pratis TV (8min)

Préface de Anne Delbée

photo de Anne Delbée

Anne Delbée est comédienne, écrivain et metteur en scène. Proche de Jean-Louis Barrault, Jean Mercure et Antoine Vitez avec lesquels elle a collaboré, elle se définit elle-même comme « un homme de théâtre », un révélateur de poètes, un chef de troupe et un éveilleur d’idées. Habitée de longue date par le théâtre qui est pour elle une vraie quête et une réflexion politique et éthique, elle a à son actif de nombreuses mises en scène notamment pour la Comédie Française dont les mémorables « Phèdre » de Jean Racine et « Tête d’Or » de Paul Claudel. Anne Delbée est également l’auteur de plusieurs romans dont « Une femme, Camille Claudel », qui a obtenu le Grand Prix des lectrices de « Elle » en 1983. Anne Delbée est Présidente du Syndicat National des Metteurs en Scène (SNMS) et Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur.

Témoignage de Martine d'Agen le 17 avril 2013

J'atterris à l'instant du voyage dans votre imaginaire, viens de lire d'une traite en regardant les belles illustrations : nul doute qu'il a de quoi tenir en haleine les petits, en nous entraînant dans le fantastique. C'est l'histoire même dont on ne se lasse pas et où prime une envie "d'y revenir" pour y puiser de nouveau des émotions fortes.

couverture de Mascarade

Mascarade

Lorsque l’on ouvre le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, et que l’on tape dans la recherche le mot MASCARADE, on a droit aux six définitions suivantes :
1° Divertissement dont les participants son déguisés et masqués.
2° Spectacle en travesti alternant des figures de danse et des récitations de vers galants
3° Rassemblement, défilé de personnes déguisées et masquées.
4° Déguisement.
5° Comportement hypocrite.
6° Situation dérisoire, mise en scène fallacieuse.
Si le vocable MASCARADE, appliqué à ce projet, est directement associé à la troisième proposition, certains, sceptiques, ne manqueront pas de dire que les première, cinquième et sixième proposition pourraient être ici également entendues.

Les MASQUES ont en effet été, depuis le début de cette pandémie, le sujet de prédilection des médias, tant pour dénoncer leur absence et leur inefficacité dans un premier temps, que pour louer leur présence et leur efficacité à l’heure actuelle.

Nous laisserons aux spécialistes le soin de débattre du bien-fondé de cet attribut qui, quoi qu’on en pense, est devenu incontournable dans notre société bien dépourvue devant ce phénomène inattendu que représente la présence invisible du Covid-19.

Mais quels que soient les parti pris, un double constat :
– certains n’ont pas hésité à faire de ce morceau de tissu ou de plastique (nous incluons les visières dans l’acception du terme), de véritables éléments de mode, colorés et artistiques, façon inédite de se mettre en valeur, c’est incontestable quand on voit la prolifération des modèles et l’aspect bigarré des visages qui peuvent à présent de nouveau déambuler dans les rues.
– les sourires ont disparu et avec eux une belle partie de ce qui fait le sel des relations sociales. Certains diront, pour se consoler, que c’est peut-être l’occasion de faire, un peu plus que de coutume, attention aux yeux de ceux que nous croisons, proches ou inconnus. René Char, n’écrivait-il pas que « les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri » ?

Nous vous proposons donc, dans les pages, qui suivent, les masques et les témoignages d’individus qui ont bien voulu se prêter à ce jeu, en présentant humblement leur image, leur masque et leur commentaire sur cette période exceptionnelle que nous vivons. Sans conteste un livre mémoriel parmi d’autres que, nous l’espérons, vous pourrez apprécier à sa modeste valeur.

© Jacques Flament

photo promo
couverture de La clarté sombre des réverbères #3

La clarté sombre des réverbères #3

ÉDITORIAL (extrait)

(…) Avec ce numéro spécial de La clarté sombre des réverbères que nous avons ressuscité pour l’occasion, nous avons voulu modestement réveiller tous ceux qui, habituellement, ont l’imagination fertile et qui, bizarrement, étaient dans l’apathie créatrice, comme si ce moment propice (une certaine libération des tâches routinières habituelles) était devenu trop lourd pour enfanter quelconque production intellectuelle, artistique ou littéraire, bref qui se trouvaient dans une espèce de sidération incontrôlée et incontrôlable, sans doute due à l’effet de surprise total et l’avenir pour le moins incertain. Un réveil qui n’a pas été long à initier si j’en juge par la qualité des textes et illustrations que vous nous avez fait parvenir et qui parlent admirablement d’un phénomène inédit pour nous : le confinement.

Ce numéro est bien moins structuré que les deux premiers, pas de chapitrisation de la matière, mais un vaste fourre-tout foutraque et émotionnel venu d’horizons divers, comme un cri multiforme face à quelque chose qui nous dépasse et qui dépasse la rigueur de l’entendement et de la classification. D’autre part, pourquoi le cacher, ce numéro exceptionnel, fait dans l’urgence – et je ne sais pas lorsque j’écris ces lignes quelle sera la situation à la sortie du recueil – est aussi une bouée de sauvetage pour nous qui n’avons quasiment plus de revenus et pour qui la continuité de la production, fût-elle en service minimum, est une question de survie. Espérons que cette initiative pourra nous sortir un tant soit peu la tête hors de l’eau. Cela dit, nous émergeons de cette aventure éditoriale improvisée plus riches de vos expériences respectives. Nous espérons qu’il en sera de même pour vous.
D’avance merci de nous aider à le faire connaître et bonne lecture !

JACQUES FLAMENT, 13 avril 2020, 28e jour de confinement

couverture de Carrés poétiques

Carrés poétiques

Le 20 décembre de l’an de grâce 2017, le soussigné FLAMENT, éditeur indépendant engagé de plein droit et sans contrainte, dans une pure démarche créative éditoriale a déclaré existant le concept de CARRÉ POÉTIQUE à l’usage du commun des mortels. En ce sens, il s’adresse à chaque être de ce bas monde qui, l’ayant ou non déjà éprouvé par l’attitude et par l’esprit, est convaincu que dort en lui un individu inspiré capable d’exprimer par le texte sa poésie latente.

Chaque texte est riche de 620 caractères, espaces comprises, qui s’étagent en 20 lignes de 31 signes pour former un carré parfait de 10 centimètres de côté lorsqu’il est couché sur le papier.
Les symboles . (point) représentent un espace entre mots ou lettres uniques.
Les symboles / (slash) représentent la respiration entre entités qu’ils enserrent à la lecture orale du texte.
Toute majuscule et toute ponctuation (hormis ces symboles) sont bannies des textes reproduits, exceptés les traits d’union et apostrophes.

Chaque texte a pour titre CARRÉ POÉTIQUE et est numéroté de 1 à ∞ (infini), le projet à son commencement n’étant pas défini précisément dans le temps.

Le sujet n’est pas imposé. Ainsi, le texte peut être narratif, lyrique, épique, satirique, surréaliste, érotique, philosophique, voire engagé, peu importe, pourvu qu’en ressorte une impression poétique au sens que l’on admet généralement au genre.

L’initiateur est conscient que le genre poétique n’admet géné- ralement aucune contrainte en ce sens qu’il symbolise la liberté absolue. Il est donc respectueux de ceux que cela pourrait brider dans leur imagination. Cela dit, cette contrainte spécifique (la forme finale du texte et le nombre exact de caractères requis) est ce qui caractérise et différencie ce projet des autres projets poétiques. En ce sens, elle lui donne un genre unique et répertoriable et prend dès lors toute sa valeur par sa singularité évidente.

© Jacques Flament

couverture de L'ennui

L'ennui

Vaste sujet, guère engageant par définition, mais qui, en y réfléchissant bien, peut être la porte ouverte à pas mal d’évasions littéraires ou artistiques.
Nombre d’auteurs de talent se sont penchés sur l’ennui et ont prononcé à son encontre une opinion tranchée. Ainsi…

"Au moins la moitié des péchés du monde sont causés par l’ennui."
Bertrand Russell

"L’ennui est pour moi une sorte d’insuffisance, de disproportion ou d’absence de la réalité."
Alberto Moravia

"La vie n’est-elle pas cent fois trop courte pour qu’on s’y ennuie."
Nietzsche

"L’ennui est peut-être un privilège. Les imbéciles ne se sentent pas s’ennuyer."
Edmond et Jule de Goncourt

Nous avons, en initiant ce recueil collectif, proposé à des auteurs et artistes en herbe, aguerris ou illustres, de décliner ce sentiment à leur manière, par les mots ou l’image, plus ou moins brièvement…
91 propositions nous sont parvenues. Les voici, dans ce recueil, objet de papier hybride et atypique.
Certaines font l’éloge de l’ennui, d’autres le rejettent avec force ou ironie. Quel que soit votre état d’esprit vis-à-vis de cet état d’âme, vous devriez donc assurément trouver votre bonheur dans cet ensemble original, disparate et éclectique.

© Jacques Flament

couverture de La clarté sombre des réverbères #2

La clarté sombre des réverbères #2

La clarté sombre des réverbères est un objet pensant non identifié à périodicité aléatoire.

Création atypique à la fois par la longueur des sujets traités (une dizaine de pages A4) et leur angle d’appréhension, cet ouvrage aborde différemment de la presse traditionnelle des sujets brûlants ou intemporels. Une autre façon de voir le monde, prônant l’éloge de la lenteur, du recul, de la réflexion, de l’originalité qui fait sens, en privilégiant le développement à la brève, la réflexion à l’urgence, le reportage construit à l’entrefilet…

Multiples auteurs.

© Jacques Flament

LE JARDIN CHINOIS DE STATEN ISLAND / Un havre de paix au coeur de New York

par Claude-Alain Planchon

couverture de La clarté sombre des réverbères

La clarté sombre des réverbères

La clarté sombre des réverbères est un objet pensant non identifié à périodicité aléatoire.

Création atypique à la fois par la longueur des sujets traités (une dizaine de pages A4) et leur angle d’appréhension, cet ouvrage aborde différemment de la presse traditionnelle des sujets brûlants ou intemporels. Une autre façon de voir le monde, prônant l’éloge de la lenteur, du recul, de la réflexion, de l’originalité qui fait sens, en privilégiant le développement à la brève, la réflexion à l’urgence, le reportage construit à l’entrefilet…

Multiples auteurs.

© Jacques Flament

THE LAST POW-WOW OF BRIGHT SKY / un visage pâle au pays des Indiens

par C.-A. Planchon, L. Ekson, P. Ifandy, C. Purnell, M. Bingham

couverture de Sous le signe de l'ange

SOUS LE SIGNE DE L'ANGE

L’histoire que je vous raconte établit ce constat : désespoir et rédemption sont des soeurs qui dorment dans la même chambre, dans deux lits mis côte à côte. La terre attire l’homme grâce à la force de gravité, et l’homme est attiré par ses ressorts (pouvoir et richesse) comme par un champ magnétique. L’homme naît et meurt les pieds sur terre, cette même terre où il sera enterré. Mes Anges en suspension ainsi se révèlent sous des apparences humaines et un corps emprunté. Dans ce sens, il est possible de discerner une descendance iconographique des anges bibliques.Anges aux regards sévères. Où se reflète de la nostalgie pour l’imperfection de l’homme vécue comme « manque ». Dans ce sentiment, il y a un partage dialectique avec les anges de l’univers wendersien. Je les représente dans le geste de l’annonciation. L’index pointé vers le haut est le moment de la « révélation » que pénètre ce moment. C’est la révélation de mondes habituellement cachés à notre regard ancré à terre. (Alberto Terrile)

Quelques mots sur l’auteur Alberto Terrile

photo de Alberto Terrile

Alberto Terrile est né à Gênes, le 11 mars 1961. Photographe créatif, il travaille dans le monde de l’édition, du spectacle (théâtre, danse, cinéma et musique) et de la publicité. Il est spécialisé dans l’art du portrait d’auteur et a déjà remporté un Prix national en 1989 et deux Prix d’excellence au Kodak European Gold Award, en 1994 et 1996. Il compte parmi les auteurs les plus intéressants de la scène artistique italienne et a exposé dans des villes comme Milan, Rome, Carrare, Berlin, Paris, Avignon, Chicago, Montréal et Toronto. Il a également collaboré avec des maisons d’éditions spécialisées dans le secteur musical (Einaudi, Zanichelli, Mondadori, Sugar). Il s’occupe de l’image médiatique de chorégraphes, musiciens et producteurs tels que Larrio Ekson, Corrado Rustici, Dee Dee Bridgewater et Claudio Rocchi. Connu en Italie et à l’étranger pour son work in progress sur le thème de l’ange dans la contemporanéité, travail appuyé à Berlin par le cinéaste Wim Wenders, il en a présenté une version améliorée et revisitée pour le Musée du Petit Palais à Avignon (France) qui a produit et organisé sa personnelle Sous le Signe de l’Ange (catalogue de l’exposition en langue française paru aux Éditions du Petit Palais). Il a été le premier artiste italien à imprimer sur du marbre allégé une de ses oeuvres grand format pour l’exposition Dessiner le Marbre, à Carrare, en 2005. Il a signé la campagne du Téléthon de l’année 2006 qui a remporté la Flèche d’Argent. Depuis de nombreuses années, il s’occupe aussi d’enseigner la photographie. Fondateur de l’association Percorsi Magici (Parcours Magiques) dont il est le directeur artistique, il est aussi professeur de photographie digitale à l’École des Beaux-Arts de Gênes.